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Résumé :
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Au Niger, le choix de la décentralisation comme modèle de gouvernance a été aussi consécutif à la revendication de la rébellion armée du Nord. En effet, les exigences des populations de la zone désertique qui réclament le fédéralisme, a davantage poussé les participants à la conférence nationale de 1991 à inscrire disposition. Mais la communalisation intégrale n'a pas pu voir le jour que le 24 juillet 2004, soit 13 ans après. Cette décentralisation ayant eu lieu, 265 commune étaient mises en places, mais une question demeure, celle de la viabilité de ces collectivités locales installées. Pour des raisons multiples, la gestion des communes constitue aujourd'hui un casse-tête pour les hommes et femmes élus, chargés d'animer les affaires courantes. Globalement, ces communes rencontrent de serieux problèmes de gestion, mais la viabilité est meilleure au niveau des grands centres urbains dont les quatre principaux ont été érigés en communautés urbaines par les lois N°2002-015 et 016 du 11 juin 2002 portant respectivement création de la communauté urbaine de Niamey et des communautés urbaines de Tahoua, Zinder et Maradi. Ce dernier constitue l'objet de cette étude.
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