Résumé :
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Au sortir de la guerre 1914-1918, le territoire africain français se trouvait toujours cantonné dans son rôle traditionnel de fournisseur de matières brutes et la Métropole se réservait la fourniture de tous les produits manufacturés qui étaient nécessaires au maintien de cette économie embryonnaire. En Afrique occidentale française, l'industrie locale se bornait aux quelques installations nécessaires à une première préparation des produits agricoles, en vue d'en améliorer les conditions d'exportation, et aux quelques ateliers mécaniques nécessaires à l'entretien du matériel de transport. Il existait par ailleurs quelques activités artisanales indigènes qui subsistent encore. De 1919 à 1939, on assiste peu à peu à la naissance d'une première industrialisation sous forme d'huileries, savonneries, fabriques de produits alimentaires, scieries, etc. ; mais il s'agit, en général, d'agencements faits avec économie : les moyens étant limités et ne permettant l'acquisition que d'un matériel rudimentaire ou acheté d'occasion et souvent vieilli...
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