Titre : | Sonni Ali Ber |
Auteurs : | Ba-konaré, Adam |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | Edition provisoire |
Editeur : | NAMEY: I.R.S.H, 1977 |
Autre Editeur : | Niamey : Institut de[Paris] : [diffusion Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France] |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-85921-040-3 |
Format : | 209 p. + erratum / ill. / 24 cm |
Note générale : |
Bibliogr. p. 179-196.
Rozpr. dokt. : Historia : Warszawa : 1975 |
Index. décimale : | 920 Biographie |
Catégories : | |
Mots-clés: | Sonni Ali Ber ; Biographie |
Résumé : |
Amadou Konaré s'est lancée courageusement à la recherche de Sonni Ali au travers des sources arabes (récits de voyages et chroniques de Tombouctou) et des traditions conservées des Sonhantyé, descendants des Sonni.
L'auteur s'attache d'abord à ressusciter l'histoire de la dynastie, s'interroge sur de Koukia et l'extension du royaume songay, à la lumière notamment des dernières interprétations de tradition orale par Boubou Hama. S'attaquant à l'histoire même de son héros, elle interroge les textes sur sa filiation et expose d'entrée de jeu que le moteur de l'œuvre du Si fut d'ordre religieux, à la confluence de l'animisme, à la fois ancestral et support populaire, et de l'islam, représenté par les lettrés de Tombouctou. L'œuvre de Sonni Ali fut considérable. Sans cesse guerroyant contre les Bambara, les Mossi, les Oogon, les Peuls, les Touaregs, il étendit son empire du Dendi à Ras el Ma, les deux pièces maîtresses de sa conquête étant Dienné et Tombouctou. Il tenta d'organiser les nouveaux territoires, bien que la plus grande partie de son temps fût absorbée par les La vie économique, notamment les cultures, auxquelles participèrent les troupes, et le commerce transsaharien, ne furent probablement pas trop perturbés. Adam Konaré examine ensuite les raisons des différends qui opposèrent Sonni Ali aux Peuls, probablement politiques, et aux oulémas de Tombouctou, d'ordre religieux, non pas que Sonni Ali ait été kharedjite, mais parce que les oulémas ne pouvaient accepter qu'en lui se confondent pouvoir religieux et pouvoir civil. L'attitude pour le moins ambiguë du Si, héritier des croyances animistes et de la vieille magie songay, vis-à-vis de l'islam, se justifie sans doute par un opportunisme politique, mais l'auteur ne veut pas mettre en cause la de sa foi islamique et n'élucide pas totalement les raisons de l'entrée en scène de l'Askia Mohammed au moment de la mort de Sonni Ali. A-t-il agi par ambition personnelle ou comme défenseur des oulémas ? Le dernier chapitre concerne les descendants de Sonni Ali, les Sonhantyé, installés dans la vallée du Niger en aval de Gao jusqu'au Dendi, mais surtout à Wanzerbe, et le souvenir qu'ils ont conservé de leur grand roi. Adam Konaré, venant après Béraud-Villars et surtout Jean Rouch, a donné des réponses à un certain nombre de questions, mais son exégèse savante et subtile en pose de nouvelles qui laissent encore le champ libre à d'autres recherches. Mais il est bien évident que ses conclusions essentielles qui rejoignent d'ailleurs celles de ses prédécesseurs, ne pourront être infirmées un jour : le Si, interrompu dans son œuvre, est devenu un mythe, celui de l'homme africain, intelligent et courageux, face à une religion importée et liée à une autre forme de pouvoir. |
Exemplaires (4)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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111-005344 | 920 BAA | Livre | 03. BUC - Niamey | 900 - Géographie, Histoire et Disciplines Auxilliaires | Exclu du prêt |
105-002113A | Z4296/1/3 | Livre | 03. ENS | Z - Biographie-Histoire - Archéologie | Disponible |
109-032040 | EN 40 | Livre | 03. IRSH | EN - Etudes Nigériennes | Disponible |
109-200159 | T 159 | Memoire/Thèse | 03. IRSH | Thèses | Disponible |