Résumé :
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Cette thèse se voudrait un document de référence pour les différents politiques qui auront la lourde tache de promouvoir le développement de nos langues maternelles longtemps reléguées au second rang, qualifiées de langues pauvres, de langues incapables de décrire une réalité, de dialectes par opposition a la langue : "le français". Elle met en exergue la situation sociolinguistique du Niger a travers des études effectuées sur les rapports de force et de dominance entre les différentes langues maternelles et ceci sur les différents marches des communes du pays. Leurs situations ne sont rien d'autre que le reflet de la situation nationale. Cette étude se propose de donner aux responsables des éléments indiscutables d'une politique linguistique saine et soutenue, bref | plus réaliste. Certes, nous ne sommes pas investis de tous les pouvoirs nous permettant de définir une politique linguistique, mais a la rigueur esquisser une, puisque celle-ci ne relève que de sa compétence (l’état). Dans ce contexte, notre devoir en tant que chercheur est d'effectuer une étude scientifique a travers laquelle nous leur donnons les éléments d’appréciation en cas de choix conscients effectues dans le cadre des rapports entre langue et vie sociale, plus précieusement entre langue et vie nationale. Cette thèse est en deux tomes dont le premier en sept chapitres est intitule : étude sociolinguistique des marches de Niamey, diffa, agadez, zinder, maradi, tahoua et tillabery. Quant au second, il s'articule autour de l’étude des pratiques langagières, des sentiments linguistiques, de l'usage extra-scolaire du français des élèves, de la situation sociolinguistique du Niger et de l’ébauche d'une politique linguistique qui est la conclusion
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