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Résumé :
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Ce livre constitue la première application d'envergure, à un large fragment de la grammaire française, des théories transformationnelles de Harris et de Chomsky. C'est sans doute, à la fois, la meilleure étude scientifique qui ait été faite du français, et en même temps une des meilleures et des plus fouillées descriptions concrètes d'une langue dans le cadre transforma- tionnel (l'étude récente de Rosenbaum (1967), qui couvre le même domaine pour l'anglais, est beaucoup moins détaillée). Ce travail porte sur les types de phrases qui mettent en jeu ce que Harris (1964) a appelé les verbes opérateurs, ou les constructions dites par Rosenbaum predicate complement constructions. Il s'agit de phrases complexes comportant divers types de compléments propositionnels (complétives) ou infinitifs. Le propos central de l'ouvrage est de dégager les structures « profondes » sous-jacentes à ces différents types de compléments. Afin à dégager ces structures profondes, Gross a été amené à étudier et à entre elles diverses propriétés qui jouent un rôle important dans la syntaxe des verbes opérateurs, mais qui n'avaient jamais été étudiées systématiquement de ce point de vue. C'est ainsi qu'il commence par une description du système des temps (chap. I), suivie d'une description assez poussée du système des pronoms personnels, et des diverses règles qui rendent compte la formation des particules préverbales (pronoms enclitiques) (chap. II). Les chapitres III et IV donnent une classification des verbes opérateurs, d'abord selon des critères élémentaires, en termes des divers cadres dans lesquels ils apparaissent dans les structures superficielles (chap. Ill), ensuite, selon des critères plus complexes, qui mettent en jeu les dégagées aux chapitres I et II. Les structures sous-jacentes, ainsi que les règles qui les convertissent en structures superficielles, sont présentées justifiées aux chapitres V et VI. Le chapitre VI contient également une description des « phrases à complétives extraites » (pseudo-cleft sentences Rosenbaum), qui sert à confirmer et préciser l'analyse des complétives. Enfin, le chapitre VII traite des constructions imperatives, et les à certains verbes opérateurs, selon une technique de reconstruction d'éléments effacés qui a été mise au point par Harris (1964).
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