Résumé :
|
Ce présent mémoire porte sur les famines éthiopiennes de 1974-1985. Il tente de montrer l'écart entre les explications apportées d'une pat, par les discours savants et d'autre part, par des discours vulgaires. Les premiers, qualifiés de discours de la culture, tracent le lien entre la famine et les différentes sphères de l'activité sociale et proposent des solutions qui visent à bouleverser les rapports de force et à modifier l'utilisation des ressources, tandis que les seconds, qualifiés de discours de la nature, établissent la relation entre famine et sécheresse et proposent des solutions qui portent presque uniquement sur l'aide et la charité. L e discours ainsi véhiculé par la presse québecoise contribue à la désinformation de la population et favorise le maintien de la dépendance au détriment d'une réforme en profondeur.
|