Résumé :
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XIXe siècle. A vrai dire, il ne saurait en être autrement puisque les nouveaux États africains, aux limites tracées par la diplomatie européenne, ne correspondent que rarement et imparfaitement aux entités politiques ou ethniques pré-coloniales. L'Histoire de grand-papa, dans le cadre des États-Nations, est impossible ou artificielle. En outre, les conditions particulières de la documentation, spécialement la rareté des sources écrites, contraignent à des méthodes spéciales, dès que l'on veut reculer au-delà de l'époque coloniale : méthodes encore en discussion, mais dont il semble acquis qu'elles exigeront la collaboration avec l'historien non seulement de l'archéologue, mais encore de l'anthropologue, du linguiste et du botaniste au minimum ! La question, en tout cas, est à l'ordre du jour, — ou à la mode — , et les tentatives de synthèses se sont multipliées, dues aussi souvent, et c'est caractéristique, à des ethnologues qu'à des historiens.
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