Titre :
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La ville
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Auteurs :
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Max Weber, Auteur ;
Philippe Fritsch, Traducteur ;
Julien Freund, Préfacier, etc.
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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Paris : Aubier-Montaigne, 1982
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Collection :
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RES Champ urbain, ISSN 0290-3415
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Sous-collection :
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Champ urbain, num. 1
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ISBN/ISSN/EAN :
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978-2-7007-0274-3
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Format :
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1 vol. (218 p.) / couv. ill. / 22 cm
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Note générale :
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Extrait de "Wirtschaft und Gesellschaft", 1947
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Langues:
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Français
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Langues originales:
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Allemand
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Index. décimale :
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330.122 Economie libérale, Capitalisme
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Catégories :
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Sciences humaines > Economie
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Mots-clés:
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Ordre
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Classe
;
Ville
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Capitalisme
;
Bourgeoisie
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Résumé :
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Comment définir la notion de ville, ou plutôt, comment rendre justice de la diversité du phénomène urbain sans renoncer pour autant à l’ambition conceptuelle ? Pour quelles raisons, en Occident seulement, les citadins se sont-ils parfois constitués en « citoyens » de leur ville, prenant l’administration de leurs affaires en main propre ? Et par quels curieux détours historiques cette figure typiquement occidentale du « citoyen » a-t-elle paradoxalement engendré celle du « bourgeois » moderne, de l’Homo oeconomicus consacrant sa vie au gain pacifique plus qu’aux affaires publiques ? C’est à ces questions toujours actuelles que Max Weber tente de répondre dans cette vaste fresque sociohistorique publiée ici dans une nouvelle et rigoureuse traduction. Dix ans après L’Éthique protestante, il y examine comment s’est constituée la couche sociale de travailleurs libres sans laquelle le développement d’une éthique du travail, condition sine qua non du capitalisme moderne, eût été impossible. Il y analyse aussi les luttes sociales qui ont peu à peu fait passer le pouvoir politique, traditionnellement aux mains des élites militaires, dans celles de nouvelles élites économiques – des luttes qui, dans les villes, opposaient plus des « ordres » que des « classes » et présupposaient la fraternisation insurrectionnelle des bourgeois en « communes » autonomes. Ce faisant, il propose une généalogie du bourgeois moderne, vecteur social et corrélat anthropologique des deux puissances déterminantes de la modernité globale : le capitalisme d’entreprise et l’État bureaucratique.
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