| Titre : | Citoyenneté et fédéralisme aux États-Unis et en Europe |
| Auteurs : | Florence Deloche-Gaudez, Auteur ; François Vergniolle de Chantal, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Critique internationale (N°21, Oct.2002-juil.2003) |
| Article en page(s) : | pp.118 à 120 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | 321.02 Etats fédéraux |
| Catégories : | |
| Mots-clés: | Citoyenneté ; Fédéralisme ; Etats-Unis ; Europe |
| Résumé : | Lorsque la Convention de Bruxelles s’est donné pour objectif de rédiger une Constitution européenne, sa démarche a immédiatement évoqué le précédent américain de la Convention de Philadelphie qui avait rédigé la Constitution des États-Unis entre mai et septembre 1787. Le président de la Convention européenne, Valéry Giscard d’Estaing, s’est d’ailleurs laissé allé à la comparaison à plusieurs reprises, tout en reconnaissant que l’Europe du XXIe siècle se distinguait à bien des égards de l’Amérique du XVIIIe siècle, et que la Constitution américaine avait été rédigée par « un petit groupe de personnes », toutes« des Anglo-Saxons », parlant « la même langue » et appartenant à la même bourgeoisie. Certes, l’enjeu des deux Conventions était identique puisqu’il s’agissait d’élaborer une Constitution qui renforce l’« Union », inefficace dans le cas américain, à la veille d’un élargissement sans précédent dans le cas européen, une étape qui imposait de changer de système de gouvernement à Bruxelles. Et pour les participants les plus fédéralistes de la Convention européenne, les États-Unis d’Amérique offraient un modèle propre à renforcer la légitimité d’une Union européenne de type fédéral. |
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