Résumé :
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Christopher Hill, professeur de relations internationales à la London School of Economics, est l’un des auteurs britanniques incontournables pour qui s’intéresse à la politique étrangère, en particulier dans le contexte européen. Plusieurs de ses publications antérieures ont porté tant sur l’européanisation des politiques étrangères des États membres de l’Union européenne que sur l’émergence de l’UE comme acteur international. L’ouvrage qu’il nous livre ici est plus général, puisqu’il porte sur la politique étrangère comme « processus de médiation » visant à articuler les sociétés nationales à la société internationale, dans le contexte bouleversé de l’après-guerre froide, de l’érosion de la souveraineté westphalienne et de la globalisation. La politique étrangère est alors définie d’emblée, de manière extensive, comme la « somme des relations extérieures officielles conduites par un acteur indépendant (généralement un État) dans les relations internationales » (p. 3). Au plan théorique, l’auteur se réclame d’un « réalisme libéral » (p. 37) reconnaissant aussi bien l’insécurité internationale comme donnée fondamentale des relations internationales que la possibilité de promouvoir des coopérations multilatérales fondées sur des valeurs partagées (droits de l’homme, environnement, etc.).
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