|
Résumé :
|
La catastrophe fait aujourd’hui partie de notre quotidien, comme si l’apocalypse pouvait nous tomber dessus tous les matins. Ce rapport démentiel au monde est cependant légitime, construit et non imaginaire, homogène au socius postmoderne. Une biopolitique des catastrophes s’est mise en place, qui tente d’intégrer cette nouvelle donne pour conjurer les risques qui composent, nous dit Beck, la mesure de nos sociétés post-progressistes. Cette biopolitique semble pourtant, par ses pratiques mêmes, rendre difficile la mise en place d’une écopolitique capable d’agir sur les causes, et non les effets des dommages que nous subissons d’ores et déjà.
|