Résumé :
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Après trois années d’exercice, le bilan du mandat international au Kosovo est positif. L’administration internationale a remis le pays en ordre dans des délais réduits ; elle a établi, dès son arrivée, un dispositif de concertation démocratique et a planifié les modalités de son retrait progressif. La coordination étroite entre autorités civiles et militaires internationales a renforcé la cohérence du mandat comme sa crédibilité. En outre, la multinationalité des forces déployées sert la qualité du processus décisionnel tout en concrétisant le « partenariat pour la paix » aux yeux de la population kosovare. Du point de vue des divers contingents, elle agit enfin comme un puissant outil de connaissance mutuelle. S’il semble acquis que le Kosovo ne sera jamais plus administré directement par Belgrade, son statut final reste cependant à définir. Dans ces conditions, le maintien de la présence internationale, largement souhaité par la population, demeure indispensable.
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