Résumé :
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Victime de « nouvelles malédictions » et d’une économie en crise, on assiste en Afrique à une recomposition de la typologie spatiale et sociale du continent. Caractérisée par une augmentation de la mobilité entre villes et campagnes – qui n’est pas en elle-même une nouveauté –, cette nouvelle typologie tend à exacerber l’ambiguïté de la construction urbaine africaine. La crise qui frappa l’Afrique affecta le monde urbain et rural à des rythmes et avec des effets différents. Elle fut non seulement le révélateur d’une mosaïque régionale et d’une diversité des espaces, mais également des inégalités spatiales et sociales, à la fois entre régions et à l’intérieur même de celles-ci. Aujourd’hui, la nécessité de restructurer la mosaïque africaine s’impose et doit se faire en redécouvrant le rôle central de l’État dans une dynamique locale et régionale.
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