Résumé :
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La mondialisation procède du dépassement du cadre étatique et de l’affaiblissement du politique par l’économique. Sous l’effet conjugué de la concurrence des opérateurs économiques et des nouveaux acteurs de la scène internationale (notamment les ONG et l’individu), l’État voit ses prérogatives de puissance publique remises en cause par des acteurs et des flux qui doivent leur impact à leur caractère résolument transnational. Comment, alors, réguler la mondialisation de l’économie de marché ? Le débat relatif à la gouvernance mondiale y répond, soulignant la coexistence d’un « droit mondial » et d’un « droit de la mondialisation ». À terme, l’harmonisation des systèmes de droit devrait permettre de réguler la mondialisation et de la contrôler en la canalisant autour des enjeux que sont les « biens publics mondiaux ».
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