Résumé :
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La confrontation désormais mondiale des intérêts, des valeurs, des symboles, des visions de l’Histoire et du devenir, que provoque la globalisation, entraîne une prise en considération de l’espace de vie dans toutes ses dimensions et avec toutes ses hétérogénéités. Surtout que celles-ci mettent régulièrement en échec les processus de régulation issus d’une conception trop uniforme et trop préconçue du monde. La multiplication du préfixe « géo » devant une série de substantifs, qui renvoient chacun à un champ d’activité, révèle simplement la nécessité, de plus en plus ressentie, d’intégrer toute la différenciation régionale et locale du mouvement d’unification du monde. Aussi, afin d’éviter l’inflation dudit préfixe, il serait préférable d’admettre, une fois pour toutes, que la géopolitique est systémique et, par conséquent, qu’elle englobe tous les champs concernés et interactifs.
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