| Titre : | Loi et terreur : le constitutionnalisme colonial (2022) |
| Auteurs : | Samaddar, Ranabir, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Diogène (N°212, Octobre-décembre 2005) |
| Article en page(s) : | pp.22- 41 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | 321.8 |
| Catégories : | |
| Mots-clés: | Constitution ; Loi ; Colonisation |
| Résumé : | Quelques remarques préliminaires. D’abord, nous essaierons de montrer au cours de notre analyse que la relation entre terreur et loi est indissociable du processus d’élaboration constitutionnelle. Ensuite, on développera la thèse selon laquelle cette relation est essentielle pour l’application de la loi fondamentale, pour l’autorité de la loi. En troisième lieu, on insistera sur le rôle primordial que jouent les services de renseignement dans cette relation pour montrer que ces derniers représentent l’un des piliers sur lequel repose la raison d’État. Le principe du renseignement consiste dans le contrôle étroit du mouvement humain, du corps, de l’activité physique d’une personne? qui rencontre-t-elle ? à qui écrit-elle ou parle-t-elle? que lit-elle? où dort-elle?: dans ces formes physiques de la politique se rencontrent la terreur et la constitution, la violence et la loi. Ce qui apparaît dans la description qui suit est une expérience spécifiquement indienne, qui peut pourtant acquérir une plus large signification dans la mesure où elle nous parle de l’histoire d’une élaboration constitutionnelle que j’ai tenté de résumer dans le concept de constitutionnalisme colonial. Vu la réalité actuelle, un ouvrage complet serait nécessaire pour apprécier clairement es questions. Cet article n’est donc qu’une tentative d’exploration. |
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