| Titre : | La bisexualité dans la mythologie de l'Inde ancienne (2017) |
| Auteurs : | O’Flaherty, Wendy Doniger, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Diogène (N°208, Octobre-décembre 2004) |
| Article en page(s) : | pp.58 à 71 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | 155.33 |
| Catégories : | |
| Mots-clés: | Bisexualité ; Inde ancienne |
| Résumé : | Le terme « bisexuel » se réfère-t-il à ce que l’on fait ou à ce que l’on est ? Cela fait une différence et les Américains ne semblent pas très bien savoir lequel est le sens premier. Dans l’anglais courant, être bisexuel signifie essentiellement avoir de véritables rapports avec des partenaires sexuels ; c’est ainsi que Britannica Online définit la bisexualité comme active : « C’est, dans la sexualité humaine, avoir un intérêt sexuel et une attirance vers des membres de son propre sexe et du sexe opposé. Une personne bisexuelle éprouve des désirs à la fois hétéro et homosexuels. » Autrement dit, un bisexuel a des pratiques bisexuelles. Mais le dictionnaire Webster’s donne comme sens premier une définition existentielle, « est bisexuel celui ou celle qui a les caractères des deux sexes, l’hermaphrodite », et seulement comme deuxième signification, la définition active « qui a une attirance pour les deux sexes ». C’est-à-dire qu’un bisexuel est d’abord quelqu’un qui est de nature bisexuelle et ensuite seulement quelqu’un qui pratique la bisexualité. Cette subtile distinction devient plus évidente dans l’expression des mythes qui, dans l’Inde ancienne, imaginent, tout naturellement, des êtres bisexuels par nature, mais qui doivent échafauder des intrigues compliquées afin d’avoir des relations bisexuelles actives... |
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