Résumé :
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Dans ces volumes, l’élaboration de discours théologiques médiévaux sur le corps humain ou la sorcellerie était située dans leurs contextes institutionnels et sociaux, leurs implications politiques et anthropologiques étant longuement étayées. De tels horizons s’estompent ici, sans que le projet d’inscrire la scolastique dans la société médiévale soit pour autant abandonné; il est seulement laissé en pointillés. Le choix de s’en tenir pour l’essentiel à une lecture interne des œuvres savantes est explicité de façon laconique au début du premier volume. Il tient à une radicalisation de la position illustrée et défendue dans les ouvrages précédents, à savoir qu’une idée « fabrique du réel » (RE, p. 16). La méthode suivie est elle aussi annoncée sobrement, sans longues justifications...
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