Résumé :
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Faire de l’histoire dans un monde soumis à une globalisation chaque jour plus envahissante On peut discuter à perte de vue des vertus respectives de la world history, de la global history, des connected histories ou encore des histoires croisées. La réflexion historiographique n’est jamais superflue, sauf quand elle finit par prendre le pas sur la production historique elle-même. Avouons qu’en France, dans la dernière décennie, on s’est davantage interrogé sur les origines, les caractéristiques, les apports et les impasses de ces courants qu’on a produit d’œuvres qui en seraient le prolongement ou qui leur répondraient. Il est en effet plus difficile de lancer des chantiers que de dresser des inventaires critiques. C’est une première raison pour se féliciter de la publication de cette Histoire du monde au XVe siècle. Mais 2010 a également vu la traduction en français de deux textes majeurs, The great divergence de Kenneth Pomeranz et Vermeer’s hat de Timothy Brook...
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