Résumé :
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Santos Juliá propose un réexamen de l’entrée de la société espagnole dans la démocratie depuis 1977. Dans cet article, il s’oppose aux interprétations qui présentent la démocratie espagnole comme le résultat d’un « pacte oubli » dans lequel les Espagnols auraient communié plutôt passivement. Il s’attache aux quinze années qui ont précédé la chute du franquisme dans lesquelles il voit l’émergence d’une nouvelle génération, née après la guerre civile et construisant une relation nouvelle au passé et au présent de l’Espagne qui, bien qu’imprégnée des valeurs traditionnelles d’ordre, permet de comprendre le choix de la démocratie et ses modalités depuis la fin des années 1970.
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