Résumé :
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Les discours sur la présente phase de la mondialisation indissociable de la diffusion des technologies de communication et d’information et de la baisse des coûts des transports de marchandises mettent en évidence la dynamique des réseaux économiques dits globaux, tout en insistant sur leur ancrage dans un système de villes et métropoles. L’expression ville globale désigne les villes qui comme New York, disposent d’une ingénierie financière puissante en mesure d’assurer le commandement de ces réseaux. Quant au terme métropolisation il décrit plus précisément le processus de l’étalement urbain englobant désormais dans une seule entité, ville, banlieues et périphéries, parallèlement à l’instauration d’un marché du travail fonctionnant désormais à cette même échelle. On parle ainsi d’aire urbaine, de région urbaine ou encore d’urban sprawl. Les chercheurs travaillant sur les États-Unis distinguent parmi les pôles périphériques ceux où les emplois sont regroupés (Edge Cities) de ceux où la densité de bureaux est faible (Edgeless cities
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