Résumé :
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Née à la fin des années 1960, la Nouvelle Droite s’est attachée depuis les années 1980 à stigmatiser la société de consommation. Au cœur de ses critiques, on trouve les conséquences écologiques du développement, l’aliénation provoquée par la consommation ou la « mercantilisation » de la culture, indissociable de la dénonciation de l’américanisation des sociétés ou de la menace d’une uniformisation/indifférenciation. À l’inverse, face à la « dictature du marché », il s’agirait de défendre « la cause des peuples ». Cet objectif néodroitier est inséparable d’une volonté de recherche d’une troisième voie anticonsumériste, qui conduit la Nouvelle Droite à agréger à sa démarche des auteurs et des groupements éloignés d’elle. Au-delà des polémiques issues de la prétendue existence d’un « complot rouge-brun », force est de constater, qu’à l’instar de bien des tentatives nées dans les années 1930, cette nouvelle recherche d’une troisième voie est un échec.
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