Résumé :
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Les enfants, victimes incontestables de l’extrême violence nazie, doivent également être considérés comme les sujets de leur propre histoire. En s’appuyant principalement sur les témoignages laissés par les enfants eux-mêmes, on peut tenter d’approcher la manière dont les enfants se sont adaptés, notamment par le jeu, aux événements. Dans Hambourg bombardée, dans le ghetto de Varsovie, dans le soi-disant « camp familial » d’Auschwitz-Birkenau, les enfants ont vécu des expériences de guerre singulières, que l’on ne peut réduire à une trop simple addition de « traumas ».
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