Résumé :
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La culture italienne s’est considérablement diversifiée au cours de ces soixante dernières années. Longtemps prisonnière soit de modèles étrangers, soit d’une forme d’instrumentalisation politique, soit encore d’un système universitaire en construction, elle a conquis son autonomie en se lançant à la découverte des Italiens dans leur diversité régionale et sociale, et leurs comportements. Du roman au cinéma, en passant par les revues, la culture italienne a enrichi la connaissance de la société dont elle est l’émanation. La culture de masse a participé à cette quête de soi, tout en accélérant la modernisation et la nationalisation des Italiens sans rompre avec les racines de la culture populaire. Culture des élites et culture de masse qui se sont rapprochées voient leur lien commun avec la politique resté fort. Enfin, le réveil supposé de la société civile et le nouveau civisme italien fait l’objet de multiples débats et enquêtes.
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