Résumé :
|
L’article est divisé en trois parties : la première dresse un tableau de la situation de l’histoire sociale depuis la fin de la seconde guerre mondiale, soit depuis la fin du fascisme et de son hostilité radicale à l’égard des sciences sociales. Dans les années 1940-1950, la reprise des études sur la société se fait sous le signe du marxisme et du parti communiste. Cependant, en dehors des partis et des universités, des travaux originaux sont menés par des écrivains et des sociologues, qui s’engagent dans une recherche sur la société se voulant être aussi un rendez-vous civil. La deuxième partie, consacrée aux années 1970, suit le débat sur l’histoire sociale, dans ses deux versions, labour history et microstoria. La troisième partie fait rapidement le tour de la production en histoire sociale dans les années 1980-1990, tant sur le versant de la microstoria que sur celui de la labour history, soulignant une sorte d’influence réciproque pour la période contemporaine, influence jamais admise mais évidente vu le déplacement des centres d’intérêts vers les territoires et vers le rôle de la société dans l’histoire des institutions. Même si les tendances internationales prédominent aujourd’hui, le territoire et la microstoria restent les traits particuliers de l’histoire sociale italienne, car ils sont très proches de ses spécificités géographiques et historiques.
|