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Résumé :
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Les relations entre les groupes politiques gaullistes et les institutions parlementaires européennes n’ont jamais été analysées en profondeur. Afin de les éclairer, l’auteur s’attache à scruter le comportement des représentants gaullistes qui siégèrent dans les différentes assemblées européennes après le congrès de La Haye, en 1948, et jusqu’à 1979, date de l’élection au suffrage universel du Parlement européen. Si l’attitude gaulliste face à la construction communautaire ne fut pas univoque ou monolithique, cet article révèle qu’elle fut plus complexe encore qu’il n’y paraît de prime abord, influencée peut-être par l’atmosphère plus conviviale des premières assemblées européennes.
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