| Titre : | Les femmes dans la transformation de la viande à Niamey (2022) |
| Auteurs : | Akali, Boubacar Haoua, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Mu Kara Sani (N°34, Décembre 2021) |
| Article en page(s) : | pp.7-25 |
| Langues: | Français |
| Index. décimale : | 333.74 Pâtures |
| Catégories : | |
| Mots-clés: | Viande préparée ; Femme ; Bouchés ; Niamey |
| Résumé : |
Pendant longtemps, les sociétés africaines sont organisées et reposent sur un certain nombre de fonctions structurées en corporation qui sont des métiers héréditaires appartenant à des castes. C’est le cas des bouchers. Dans une caste les femmes occupent une place marginale. Griller la viande est une activité réservée aux bouchers qui sont, dans la société nigérienne, exclusivement des
hommes disposant de tout un savoir-faire. Niamey, la capitale qui compte près de 1,5 million d’habitants soit 40% des citadins du Niger (Motcho, 2020), concentre les principales activités administratives et économiques. Cette concentration humaine et des activités économiques, a entrainé une forte demande pour les plats préparés de viande qui n’a pas laissé les femmes indifférentes. Malgré la persistance de la tradition, ces dernières se sont montrées proactives pour faire face aux tabous sociaux et à la dépendance économique. Notre étude s’appuie sur des enquêtes réalisées auprès des vendeurs de viandes préparées et sur la documentation existante. Les résultats obtenus montrent que Niamey est le lieu où l’activité de préparation de la viande s’est plus développée à cause de la forte demande des citadins. La plupart des enquêtés étaient des hommes et des héritiers du métier, c’est-à-dire des bouchers qui ont le monopole de la grillade de la viande. Les femmes se sont spécialisées dans la transformation de la viande à cause de l’urbanisation |
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