Résumé :
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Il paraît logique de penser que, lorsque les pluies diminuent, les risques d'érosion hydrique des sols s’atténuent et ceux d'érosion éolienne augmentent. En fait, l'exemple du Sahel montre que les pluies, moins abondantes mais encore intenses, désagrègent les sols en surface et les sensibilisent ainsi à l'érosion éolienne. Ce raisonnement néglige aussi les modifications des états de surface des sols et leur moindre perméabilité, conséquence d'une végétation plus clairsemée, du fait non seulement de la sécheresse, amis aussi de la surexploitation du milieu par l'homme.
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