Résumé :
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Dans le nord, deux massifs montagneux, le Tibesti et I'Ennedi, ont fait l 'objet de nombreuses recherches, le premier à diverses reprises de 1912 à 1958, le second de 1952 à 1964. Ils sont bien connus, surtout le second. Le centre du Tchad, circonscrit par les 11 e et 13eparallèles de latitude Nord et les 17e et 19e méridiens de longitude Est, a été étudié par H. Gillet. Il ex iste là (Mongo) deux massifs montagneux dépassant 1 500 m d 'altitude, dont le Gédi couvert d'une végétation arborée dense.La présence au Tchad septentrional d 'un important massif montagneux , le Tibesti , qui compte plusieurs sommets élevés (Emi Koussi 3 415 m, Toussidé 3 165 m), avait fait croire à l'existence d'u ne flore endémique remarquable ; des travaux récents ont montré qu'il n'en était rien ou presque ; cependant de nouvelles études restent à consacrer à des espèces encore critiques. Finalement, au Tchad, l'endémisme de niveau spécifique est très faible; citons: Aponogeton fotianus, Gfadiofus iroensis. Par contre, il en existe un très intéressant dans les savanes d'Afrique centrale du Tchad méridional et de la partie orientale de la République Centrafricaine, par exemple : Digi taria tisserantii, Hyperthefia sp. pl., Thyridachne tisserantii. Parmi les curiosités floristiques présentes au Tchad, citons Erica arborea dont les localités tibestiennes constituent l'un des relais entre celles du bassin méditerranéen et celles du Sudan méridional et d'Éthiopie; Dicoma capensis (Tibesti) qui appartient à ce groupe singulier des espèces de l'Afrique sèche présentant une aire disjointe de part et d'autre de l'Équateur; Schofferopsis futea, dont la présence au lac Tchad à plus de 1 000 km de ses localités malgaches est
peut-être due à l'activité des oiseaux migrateurs.
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