Résumé :
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Cet essai interprète ce qu il est convenu d appeler « la crise » sous un angle psychologique et moral. Dans son sens courant, la démoralisation renvoie à une perte de conviction et d énergie. On peut également la comprendre comme une perte morale. L idée centrale de l ouvrage est qu il existe un lien entre l affaiblissement et la disparition de « la morale » (la prolifération des éthiques de substitution en est le symptôme le plus net), et la démoralisation comme perte de certitude et d espoir. Historiquement lié à la démocratie et aux droits de l homme, l individualisme aboutit à des situations sociales d une grande cruauté. Les valeurs morales traditionnelles sont des freins et des verrous pour la technoscience mondialisée, dont l'auteur tente de montrer la foncière immoralité.
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