Titre : | PREVALENCE DES HEPATOPATHIES CHRONIQUES A L’HOPITAL NATIONAL DE NIAMEY : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES, PARACLINIQUES ET ETIOLOGIQUES Etude prospective à propos de 106 cas colligés à l’Hôpital National de Niamey |
Auteurs : | Sahada MOUSSA SALEY, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | FSS; Universite de Niamey, 2004 |
Format : | 183p. / ill en coul / 29cm |
Accompagnement : | cd |
Langues: | Français |
Mots-clés: | PREVALENCE DES HEPATOPATHIES CHRONIQUES |
Résumé : |
Le paludisme ou malaria constitue de nos jours à coté du sida, l’un des fléaux qui menace l’Afrique sub-Saharienne : 80 % des cas de paludisme dans le
monde. [24] Au Niger, il sévit à l’état endémique et affecte toutes les couches sociales [20] avec une incidence moyenne de 80 cas pour 1 000 habitants. Ces effets néfastes se font surtout sentir chez les enfants de moins de 5 ans. On y rencontre 40% des cas de paludisme simple et 70 % des cas de paludisme grave [73]. Selon le rapport 1999 du SNIS 49,39 % de decès sur 2154 cas enrégistés dans l’ensemble des districts sanitaires. Plusieurs facteurs interviennent dans le déterminisme de l’infection palustre : les facteurs environnementaux, facteurs cliniques et biologiques et les connaissances-attitudes-pratiques des parents.[16] Le but de notre étude est d’identifier certains facteurs de risque du paludisme grave chez les enfants de moins de 10 ans à Niamey ; facteurs qui existent chez certains et pas chez d’autres enfants vivant cependant dans la même zone épidémiologique avec les mêmes réalités socio-économiques. Afin d’atteindre ce but nous avons mené une étude prospective cas / témoins chez 518 enfants de boukoki de 0 à 10 ans appariés en paludismes graves, paludismes simples et sujets sains. Le recrutement des sujets a lieu pendant la période de Juillet à Décembre 2001, conjointement dans les services de pédiatrie A et B de l’Hopital National de Niamey (HNN) pour les cas de paludisme grave, dans le Centre de Santé Intégré (CSI de Boukoki) pour les cas de paludisme simple, et dans les quartiers Boukoki pour les sujets sains. Chaque cas simple était recruté après un délai maximum de 24 heures après le cas grave, et chaque cas sain après un délai maximum de 24 heures après le cas simple. Les résultats de cette étude mettent en évidence le rôle de certains facteurs dans le paludisme grave plus que d’autres : Les résultats de notre étude n’ont pas pu faire ressortir que l’utilisation des moustiquaires serait un facteur protecteur contre le paludisme grave. Nous avons constaté qu’avec « la bonne utilisation des moustiquaires » par rapport à « la non utilisation des moustiquaires » les sujets faisaient plus les accès de paludisme simple et grave : Paludisme grave 27,5 % pour « la bonne utilisation des moustiquaires » contre 22,4% pour « la non utilisation des moustiquaires ». Paludisme simple 49,1 % pour « la bonne utilisation des moustiquaires » contre 29 % pour « la non utilisation des moustiquaires». L’automédication serait associée au paludisme grave 35,7 % qu’au paludisme simple 20 %. L’achat tardif (au delà de 24 heures) des médicaments prescrits en cas de paludisme ne déterminerait pas le paludisme grave : 16,8 % contre 32,7 % pour le paludisme simple et 50,5 % chez les parents des sujets sains Le sexe n’aurait pas d’influence sur la survenue du paludisme grave. Nous avions trouvé un sexe ratio nul soit 33,6 % pour les garçons et 33,6 % pour les filles. Les enfants de moins de 5 ans semblaient plus atteints de paludisme grave : 62,9 % que ceux de 5 à 10 ans : 37,1 %. Et que parmi eux les tranches d’âge de 24-35 mois et de 48-59 mois paraissaient plus vulnérables respectivement 32,8 % et 37,7% représentant les plus grands effectifs des tranches d’âge de notre étude. Les malnutritions semblaient s’associer au paludisme grave : 52,08 % paludismes graves, contre 27,O8 % paludismes simples et 20,84 % sujets sains (chez les malnutris sévères –3 ET) et 41,46 % paludismes graves, contre 32,93 % paludismes simples et 25,61 % sujets sains (chez les malnutris modérées –2 ET). Les longs délais entre le début et la prise en charge de la maladie semblaient déterminer le paludisme grave : 5-7 jours (66,7 % de paludisme grave) et > 7 jours (81,2 % de paludisme grave). L’hypoglycémie était associée au paludisme grave 71,4 % des cas. L’anémié sévère était également associée au paludisme grave 92 % des cas. Les sujets porteurs d’hémoglobine C et S semblaient rarement manifester le paludisme grave : AC : 16 % pour le paludisme grave contre 28 % pour le paludisme simple et 56 % pour les sujets sains. AS : 18,4 % pour le paludisme grave contre 27,3 % pour le paludisme simple et 57,9% pour les sujets sains. SC : 1 seul cas de sujets sain. Les fortes densités parasitaires ne semblaient pas caractériser le paludisme grave. Au delà de 100 000 p/µl le paludisme simple dépassait largement le paludisme grave : 71,9 % de cas de paludisme simple contre 28,1 % de cas de paludisme grave (pour les densités comprises de 100 001-500 000 p/µl) ; et 77,8 % de cas de paludisme simple contre 22,2 % de cas de paludisme grave (pour les densités > 500 000 p/µl). |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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106201398 | MOU | Memoire/Thèse | 03. FSS | 610 - Sciences médicales-Médecine | Disponible |