Titre : | PROFIL EVOLUTIF DES DYSFONCTIONS ANTEHYPOPHYSAIRES CHEZ LES TRAUMATISES CRANIO-ENCEPHALIQUES : Etude analytique à propos de 33 cas colligés à l’Hôpital National de Niamey et suivis pendant 6 mois |
Auteurs : | Haoua Laouali, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | FSS; Universite de Niamey, 2011 |
Format : | ill en coul / 29cm |
Accompagnement : | cd |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Traumatismes crânio – encéphaliques ; dysfonctions antéhypophysaires ; axe somatotrope ; axe lactotrope ; axe gonadotrope ; axe thyréotrope ; axe corticotrope |
Résumé : |
Objectifs : Mesurer l’incidence des perturbations endocriniennes (axe thyréotrope, corticotrope, gonadotrope, lactotrope, somatotrope) chez les traumatisés crâniens en milieu hospitalier nigérien au cours de l’évolution et d’analyser la corrélation existant entre les troubles endocriniens et les lésions initiales.
Patients et méthodes : C’est une étude prospective, analytique et longitudinale portant sur les perturbations endocriniennes chez les traumatisés cranio-encéphaliques avec ou sans perte de connaissance initiale et/ou coma d’emblée observées tout le long de la période allant du 06 Novembre 2009 au 06 Novembre 2010 soit douze (12) mois. L’analyse a concerné 33 patients dont chaque patient avec un suivi de 6 mois (phase aigue, 3 mois, 6 mois). Les différents dosages hormonaux ont été effectués à l’Institut des Radio-Isotopes. Résultats : Les patients étudiés pour établir la prévalence des anomalies endocriniennes après traumatisme crânien sont surtout des hommes : 93,90% soit un sexe ratio de 15,4 ; ils sont jeunes : 52% des patients ont entre 21 à 30 ans avec un âge moyen de 28,21 ans. La majorité des traumatismes est secondaire à un accident de la voie publique dans 87,90% des cas ; les autres causes constituent 12,10% des cas (coup et blessure volontaire, accident domestique). Plus de 90% des cas sont compliqués d’un coma ou d’une perte de connaissance initiale. La plupart des patients étaient dans le coma à l’admission (52%) avec un score de Glasgow entre 7 et 12. Un patient avait un traumatisme grave (Glasgow < à 7) avec des troubles neurovégétatifs et des signes de localisation. La fréquence d’une plaie du cuir chevelu était de 36%. La radiographie standard du crâne était réalisée dans 24,20% et le scanner chez tous les patients. Suite à ce résultat de l’imagerie, les lésions les plus fréquentes étaient : les contusions cérébrales, les hématomes et les fractures. La prise en charge a été surtout médicale (79%) ; la chirurgie était réalisée dans 21% des cas (craniotomie évacuatrice, lévée d’embarrure). Les séquelles étaient surtout d’ordre psychiatrique, statique et dynamique puis infectieux. Les différentes altérations endocriniennes observées au cours des trois phases de l’étude concernent tous les axes antéhypophysaires. A la phase aigue c’est l’hypogonadisme qui prédomine dans 64%, vient en seconde position le déficit en GH avec 58%. Au 3ème mois, le déficit en GH a pris le dessus avec 48% puis l’élévation de LH dans 42%. Au 6ème mois, l’élévation de LH est au prémier plan dans 55% des cas puis le déficit en GH dans 52% des cas. Des relations existent entre ces multiples troubles et les différents paramètres : comme signalé plus haut, leur prévalence est beaucoup plus élevée chez l’homme, adulte jeune victime d’un accident de la voie publique avec un GCS bas et ayant des lésions scannographiques importantes. Néanmoins, quelques cas de dysfonctions isolées existent sans avoir un lien avec les lésions initiales. L’évolution de ces troubles est favorable en fonction du traitement instauré bien que certains d’entre eux persistent jusqu’à 6 mois voire apparition de perturbations différées. Conclusion : Les perturbations hypophysaires secondaires au traumatisme crânien sont plus fréquentes qu’on ne le pensait, et pourraient avoir un impact sur la réhabilitation motrice et cognitive de ces patients. Vue l’importance du sujet une stratégie de prise en charge de ces traumatisés crâniens devrait être mise au point. Les réanimateurs, les neurochirurgiens, les endocrinologues, les rééducateurs, les neuropsychologues seront tous concernés pour assurer une meilleure survie à ces patients. Objectives: For the incidence of the irregular endocrine system (thyrotropin axis, corticotropin, gonadotropin, lactotropin and somatotropin) there are so many survivor of traumatic brain injury in a Hospital inhabitant of Niger during the evolution and to analyze the correlation existing between the endocrine disorders and the initial lesion. Methods for evaluation and diagnosis for patients: prospective study and analysis that anterior pituitary dysfunction after traumatic brain injury with or without initial loss of consciousness and/or coma at once observed during period going from November 06th, 2009 till November 06th, 2010 is twelve (12) months. Analysis was done for 33 patients. Every patient is followed for 6 months (acute phase, 3 months, and 6 months). Differents hormonal dosages were done at Institute of Radioisotopes. Results: Studies done for the prevalence of endocrinological anomalies after traumatic brain injury are especially men (people): 93.90 %. So made ratio is 15.4; they are young: 52 % of the patients have between 21 - 30 years with an average age of 28.21 years. Majority of cases are secondarily due to road trafic accidents in 87.90 %; other causes are about 12.10 % due to voluntarily accidents, domestic accidents. Complications of more than 90% of cases are coma or an initial loss of consciousness. Most of the patients were in the coma for the admission (52 %) with a score of Glasgow between 7 and 12. One patient had severe injury (Glasgow < in 7) with neurovegetative disorders and local signs and symptoms. Incidence for scalp injuries is 36%. Standard for cranial radiography is done up to 24.20 % and C.T. Scan brain for all patients. Result for all images observed, the most frequent lesions are cerebral contusions, cerebral hematomas and fractures. Medical treatment is about 79%, surgical cases 21%. Later overage sequale for the disease are psychiatric, static and dynamic then infectious order. Endocrinological disorders observed in three different phases concerning all anterior hypophyse. Acute phase for hypogonadism are within 64%, on second position the deficit for Growth Hormone with 58%. 3rd month the deficit for GH is 48% later elevation of LH up to 42%. On 6th month elevation of LH and primarily plan is up to 55 % and for GH deficit is with 52 %. Relations exist between these multiple disorders and the various parameters: as indicated higher, their prevalency is much more raised at the man, the adult young who have road traffic accident with a low GCS and important CT scan lesion. Nevertheless, some cases of isolated dysfunctions exist without having a link with the initial lesions. Evolution of these disorders is better according to the treatment established although some of them keep on until 6 months even appearance of deferred dysfunctions. Conclusion: anterior pituitary dysfunction secondarily brain injury is more frequent than we thought of it, and could have an impact on the driving and cognitive rehabilitation of these patients. Seen the importance of the question approach to care these patients should be finalized. Neurosurgeons, endocrinologists, anesthesists, physiotherapists, neuropsychologists all will be concerned to assure a better survival these patients. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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106201872 | LAO | Memoire/Thèse | 03. FSS | 610 - Sciences médicales-Médecine | Disponible |