Titre : | TOXIDERMIES CHEZ LES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH Aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques A propos d’une étude rétrospective de 12 cas colligés sur une période de 7 ans (1 er janvier 2011 au 31 décembre 2017) |
Auteurs : | Abdel-razak SOULEYMANE YACOUBA, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | FSS ; Niamey, 2018 |
Format : | 107p. / ill en coul / 29cm |
Accompagnement : | cd |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Toxidermies ; PvVIH ; hôpital de jour ; Raymond Madras ; HNN ; Niamey ; Niger |
Résumé : |
Introduction : La toxidermie chez les personnes vivant avec le VIH représente
une part non négligeable de l’activité des services de suivi des patients VIH de l’HNN. L’objectif de notre travail est d’évaluer le profil épidémiologique, clinique et étiologique des toxidermies chez les PvVIH au Niger afin d’envisager des mesures préventives et des recommandations allant dans le sens de la réduction du nombre des cas. Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective allant de 1 janvier 2011 au 31 décembre 2017 soit 7ans. Le service de l’hôpital de jour et celui de Raymond Madras nous ont servi de cadre d’étude. Les paramètres étudiés sont la fréquence, l’âge, le sexe, la profession, la provenance, les manifestations liées à l’infection VIH, les manifestations liées aux toxidermies, les produits incriminés et enfin le traitement. Résultats : Douze dossiers ont été retenus. La fréquence est de 1,49%. Le sexe ratio est de 1,4 en faveur du sexe féminin. La tranche d’âge la plus concernée est comprise entre 31 et 40 ans soit 41,7% avec une moyenne de 31,5 ans. La moitié de nos patients ont un taux de CD4 inférieur ou égale 200 cellules/mm 3 (50 %). Le prurit isolé est la manifestation la plus fréquente avec 33,3%, suivi de l’exanthème 16,7%. Les formes graves sont présentes dans 8,3% des cas représentées par le syndrome de Lyell. Plus de 70% de nos patients étaient sous la prophylaxie au cotrimoxazole. Ce dernier est le médicament le plus incri miné dans notre étude avec 41,7% suivi de la nevirapine avec 33,3%. Les ARV ont été substitués dans 66,7% des cas lors de la prise en charge. Seulement 8% des patients ont bénéficié de la consultation dermatologique. Conclusion : Au vue des constations ci-dessus nous pouvons dire que les toxidermies chez les PvVIH sont rares dans notre contexte avec une fréquence de 1,49%. Le prurit isolé est la manifestation la plus fréquente et le cotrimoxazole le médicament le plus incriminé. Introduction: Toxidermy among people living with HIV is a significant part of HNN's HIV patient follow-up activity. The objective of our work is to evaluate the epidemiological, clinical and etiological profile of the toxidermias in PLWHIV in Niger in order to consider preventive measures and recommendations in the direction of reducing the number of cases. Methodology: This is a retrospective study from January 1, 2011 to December 31, 2017 ie 7 years. The day hospital service and the Raymond Madras service served as a framework for our study. The studied parameters are the frequency, the age, the sex, the profession, the origin, the manifestations related to the HIV infection, the manifestations related to the toxidermies, the incriminated products and finally the treatment. Results: Twelve files were selected. The frequency is 1.49%. The sex ratio is 1.4 in favor of the female sex. The most concerned age group is between 31 and 40 years, ie 41.7% with an average of 31.5 years. Half of our patients have a CD4 count of less than or equal to 200 cells / mm3 (50%). Isolated pruritus is the most common manifestation with 33.3%, followed by exanthema 16.7%. Severe forms are present in 8.3% of cases represented by Lyell's syndrome. More than 70% of our patients were on cotrimoxazole prophylaxis. The latter is the most incriminated drug in our study with 41.7% followed by nevirapine with 33.3%. ARVs were substituted in 66.7% of cases during treatment. Only 8% of patients benefited from the dermatological consultation.Conclusion: In view of the above findings we can say that the toxidermias in the PvVIH are rare in our context with a frequency of 1.49%. Isolated pruritus is the most frequent manifestation and cotrimoxazole is the most incriminated drug |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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106202927 | SOU | Memoire/Thèse | 03. FSS | 610 - Sciences médicales-Médecine | Disponible |