Titre : | COMORBIDITE DIABETE-OBESITE Aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques à l’hôpital national de Niamey et à la polyclinique Magori A propos d’une étude prospective sur 226 cas colligés allant du 25 janvier au 25 juillet 2018 |
Auteurs : | Abdoulaye OUMA-KALSOUM MAHAMAT, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | FSS Niamey, 2018 |
Format : | 188p. / ill en coul / 29cm |
Accompagnement : | cd |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Diabète ; obésité ; Facteurs de risque associés ; Niamey |
Résumé : |
Introduction : La croissance rapide de la prévalence du diabète sucré et de
l’obésité dans les pays en développement et au Niger en particulier, constitue à la fois une réalité et une menace pour la santé comme dans tous les pays subissant la triple transition démographique, épidémiologique et nutritionnelle. Ces deux maladies sont une cause importante de mortalité et de multiples complications. Les enjeux médicaux et financiers font de ces deux maladies un problème majeur de santé publique. Objectif : Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients vivant avec le diabète et l’obésité. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective transversale qui s’est déroulée en unité de diabétologie située dans le service de médecine interne de l’Hôpital National de Niamey et à la polyclinique Magori du 25 janvier 2018 au 25 juillet 2018. Résultats : L’étude avait concerné 226 patients diabétiques et obèses sur un ensemble de 1007 patients diabétiques consultés soit une fréquence de 22,55%. Le sexe féminin prédominait avec 74,80% pour un sex-ratio (H/F) de 0,33. La moyenne d’âge était de 52,06 ±12,54 ans. Au total 86,30% des patients résidaient en milieu urbain et 57,10% possédaient un niveau socioéconomique jugé moyen. 42,5% avaient une profession dont 33,20% n’avaient pas dépassés le niveau d’étude secondaire. Le diabète de type 2 avait été le plus retrouvé chez 85,80% avec une ancienneté moyenne de 7,35 ± 6,96 ans. Le dosage de l’HbA1c n’a pu être réalisé chez 32,2% de patients et parmi ces patients u n déséquilibre du diabète (HBA1c ˂ 7%) a été retrouvé chez 68% de cas. La glycémie moyenne était de 9,08± 4,09 mmol/l avec des extrêmes allant de 1,68 mmol/l à 21,76 mmol/l. 81% des patients avaient une obésité selon l’indice de masse corporel avec une notion de diabète familiale chez 55,8% et une obésité familiale chez 50,9%. Le trouble de comportement alimentaire était le facteur déclenchant de l’obésité le plus fréquent chez nos patients soit 55,75%. L’obésité a précède la survenue de diabète chez 80,97% de nos patients. La moyenne de l’IMC était de 29,08±5,42kg/m². L’âge, l’HTA, la ménopause, la sédentarité et les dyslipidémies étaient les principaux facteurs de risque associés à la comorbidité diabète-obésité soit respectivement 52,65%, 52,65%, 44,24%, 26,54% et 18,14% de cas. Les aspects évolutifs ont été marqué par hypoglycémie dans 51,76% de cas, une neuropathie périphérique dans 57,07%, les infections uro-génitale dans 42,92% de cas, les complications métaboliques suivis des complications respiratoires et ostéo-articulaires dans respectivement 42,03%, 31,41% et 26,99%. Près de 80,10% de patients étaient sous mesures hygiéno-diététiques et 51,33% avaient une activité physique jugée régulière. Les antidiabétiques oraux étaient utilisés par 53,1% de nos patients, 42% étaient sous insuline et 46,01% faisaient souvent recours au traitement traditionnel. Une relation significative a été retrouvée entre le type de l’obésité et le sexe (p ˂ 0,0001) ; l’IMC et le sexe (p=0,035) ; le type et la durée d’évolution du diabète (p=0,012) ; le traitement aux ADO et l’âge (p=0,007) ; l’insulinothérapie et l’âge (p=0,001) ; la durée du diabète et ses complications chroniques (p=0,006) ; le type d’obésité et ses complications (p=0,027). Conclusion : L’épidémie de « diabésité » nécessite une véritable prise de conscience sur le plan politique et une prise en charge énergique d’un point de vue médical. Diabetes-obesity comorbidity: epidemiological, clinical, paraclinical and therapeutic aspects at the Niamey National Hospital and Magori Polyclinic Introduction: The rapid growth in the prevalence of diabetes mellitus and obesity in developing countries and in Niger in particular is both a reality and a threat to health, as in all countries undergoing the triple demographic transition, epidemiological and nutritional. Both diseases are a major cause of death and multiple complications. Medical and financial issues make these two diseases a major public health problem. Objective: Contribute to improving the management of patients living with diabetes and obesity. METHOD: This was a cross-sectional prospective study that was conducted in a unit of diabetology located in the internal medicine department of the National Hospital of Niamey and the Polyclinic Magori from January 25, 2018 to July 25, 2018. Results: The study involved 226 diabetic and obese patients in a group of 1007 diabetic patients either consulted or at a frequency of 22.55%. Females predominated with 74.80% for a sex ratio (M / F) of 0.33. The average age was 52.06 ± 12.54 years. In total, 86.30% of the patients lived in urban areas and 57.10% had a medium socioeconomic level. 42.5% had a profession of which 33.20% were not exceeded by the secondary level of education. Type 2 diabetes was the most recovered in 85.80% with an average seniority of 7.35 ± 6.96 years. The assay of hbA1c is not likely to be in 32.2% of patients and among these patients an imbalance of diabetes (HBA1c 7%) was found in 68% of cases. Mean blood glucose was 9.08 ± 4.09 mmol / l with extremes ranging from 1.68 mmol / l to 21.76 mmol / l. 81% of the patients were obese according to the body mass index with a notion of family diabetes in 55.8% and a family obesityin 50.9%. 55.75% of eating problems were the most common trigger for obesity in our patients. Obesity precedes access to diabetes in 80.97% of patients. The average BMI was 29.08 ± 5.42kg / m². 52.65%, 52.65%, 44.24%, 26.54%, age, hypertension, menopause, sedentary lifestyle and dyslipidemias and 18.14% of cases. The evolutionary aspects were marked by hypoglycemia in 51.76% of cases, peripheral neuropathy in 57.07%, uro-genital infections in 42.92% of cases, metabolic complications followed in respiratory and osteoarticular complications in respectively 42.03%, 31.41% and 26.99%. Nearly 80.10% of patients were under dietary and dietary measures and 51.33% of physical activity was considered regular. Oral antidiabetic agents were used by 53.1% of our patients, 42% were on insulin and 46.01% often used traditional treatment. A significant relationship was found between the type of obesity and sex (p ˂ 0.0001); BMI and sex (p = 0.035); the type and duration of diabetes progression (p = 0.012); ADO treatment and age (p = 0.007); insulin therapy and age (p = 0.001); the duration of diabetes and its chronic complications (p = 0.006); the type of obesity and its complications (p = 0.027). Conclusion: The "diabetes" epidemic requires real political awareness and energetic management from a medical point of view |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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106203005 | OUM | Memoire/Thèse | 03. FSS | 610 - Sciences médicales-Médecine | Disponible |