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Résumé :
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Parmi les enseignements de l'éducation traditionnelle africaine, au Sahel et en zone soudanienne, la connaissance de la parenté à plaisanteries, connues aussi sous l'appellation de camaraderie de jeux oraux ou encore camaraderie pour blaguer, occupe une place importante. La tradition et la littérature orales contribuent, de façon permanente, à la diffusion et à la perpétuation des notions et des réalités de cette parenté de jeux, bien plus contraignante que la parenté vraie, c'est-à-die la parenté biologique. Les populations sahéliennes et soudaniennes, établies de très longue date dans des espaces parfois très étendus, voyagent beaucoup et entretiennent des relations de bon voisinage entre elles, et avec les populations devenues des cousines, et ne se refusent aucune assistance. A cause de ces relations contractuelles, obligatoires, la parenté à plaisanteries est assimilée au cousinage, parce que les cousins sont censés être inconditionnellement solidaires les uns des autres, et se tolérer mutuellement.
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