Titre : | Vers une pédagogie institutionnelle |
Auteurs : | FERNAND OURY, Aida Vasquez, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Librairie François Maspero, 1976 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7071-0140-2 |
Format : | 288 p. |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Pédagogie ; Institutionnelle |
Résumé : |
ls avaient lu Karl Marx, et à leurs yeux, l’exploitation n’était plus le destin inéluctable de la classe ouvrière. Ils avaient lu Sigmund Freud et étaient attentifs tant au sujet désirant qu’aux jeux de l’inconscient. Ils avaient lu Anton Makarenko et s’étaient enthousiasmés en découvrant le chemin qu’il avait ouvert pour concevoir des collectivités éducatives justes et efficaces. Ils avaient connu Célestin Freinet ; ce virtuose de la pédagogie qui, depuis Vence, avait libéré les élèves de cette « école assise » que raillait Adolphe Ferrière [1]
[1]Politologue, psychologue et pédagogue, Adolphe Ferrière… . Ils avaient vécu le Front populaire qui avait su donner corps à l’espérance d’une éducation pour tous. Et puis il y eut la guerre ; la résistance, la prison pour beaucoup, la déportation pour certains, épreuves fondatrices comme l’avait été, pour August Aichhorn [2] [2]August Aichhorn (1878-1949). Cet éducateur viennois se… ou Freinet la conflagration de 1914. Au sortir de la guerre, ce petit groupe d’hommes allait bouleverser les pratiques soignantes en psychiatrie et, dans un même mouvement, transformer « le travail à l’intérieur des classes, pensant que ce n’est pas par hasard si ces grandes architectures – hôpital et école – posent simultanément des problèmes analogues [3] [3]Jean Oury, Pédagogie : éducation ou mise en condition ?, Paris,… ». Pour eux, l’école comme l’hôpital participaient d’un même processus d’aliénation, de réduction des hommes. Tous se connaissaient, partageaient les mêmes idéaux d’émancipation et innovaient en confrontant leurs réflexions et leurs pratiques selon des modalités nouvelles : « Ne rien dire que nous n’ayons fait ». Il y avait, parmi tant d’autres, le psychiatre François Tosquelles rassemblant, à l’hôpital de Saint Alban, quelques-uns de ceux qui, comme Jean Oury, allaient « ouvrir les murs de l’asile », Fernand Deligny mûrissant le projet de sa « Grande Cordée » qui rendrait leur dignité à quelques « graines de crapule » et Fernand Oury qui s’attellera, à partir d’une critique sans concessions de « l’école caserne », à construire, dans l’école de tous, l’éducation « sur mesure ». |
Exemplaires (2)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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111-006303 | 371.3 FER | Livre | 03. BUC - Niamey | 370 - Education | Exclu du prêt |
111-006304 | 371.3 FER | Livre | 03. BUC - Niamey | 370 - Education | Exclu du prêt |