Résumé :
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Ces diverses implications montrent l’importance d’étudier les conséquences cognitives et cérébrales de la littératie en dehors de toute pathologie. L’illettrisme tend (fort heureusement) à disparaître, et bientôt il ne nous sera plus possible d’explorer l’impact de l’acquisition de la lecture en comparant des adultes lettrés et illettrés. Pourtant ces études sont exemplaires pour comprendre les transformations cérébrales liées à la culture. Devrons-nous alors nous contenter d’étudier seulement les membres WEIRD (« Western, Educated, Industrialized, Rich, and Democratic », cf. [61]) de l’humanité et spéculer sur le reste, laissant démuni le neuropsychologue face à une déviation de la norme pour répondre à la question :
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