Résumé :
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Poser la question de l’apprentissage de l’orthographe ne va pas de soi, car les débats qui ont pris – et prennent encore – pour objet cet enseignement sont traversés par des affrontements vifs, des discussions passionnées et des représentations souvent empreintes de dogmatisme plus ou moins explicite.
Longtemps qualifiée de science « des ânes » l’orthographe du français ne nécessitait pas vraiment le recours à une pédagogie adaptée. De fait, il suffisait de reconnaitre les « bons » et les « mauvais » orthographieurs, i-e les élèves « doués » ou non, pour cette discipline singulière. Cette vision empêchait bien évidemment de concevoir un enseignement puisqu’elle écartait le point de vue de l’apprenant et évitait ainsi de poser la question des procédures accessibles aux élèves, et donc de penser des démarches et des progressions d’apprentissage adaptées.
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