Résumé :
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Salariés, travailleurs précaires, chômeurs, nous n'avons que trop confié notre avenir et nos aspirations à ceux qui nous exploitent. Aujourd'hui, face à l'ampleur de l'offensive antisociale et sécuritaire, il est urgent de reprendre goût à la lutte, à la grève, de redescendre dans nos rues et de nous réapproprier ces espaces populaires de combat et de solidarité que devraient être les syndicats. À la fois pratique et projet de société, l'anarcho-syndicalisme, bien que né à la fin du XIXè siècle, reste le moyen le plus indiqué, pourvu qu'on s'efforce de le (re)penser en phase avec les réalités actuelles, pour en finir avec toutes les dominations. L'enjeu, pour nous tous et toutes, n'est pas seulement défensif :il s'agit surtout, à terme, de reconquérir le temps de vivre.
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