Résumé :
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Après avoir pendant un quart de siècle imputé la responsabilité des blocages dont souffre le continent africain aux contraintes extérieures (néocolonialisme multiforme, détérioration des termes de l’échange), d’une part, à l’"incompétence" et à la « corruption » de leurs dirigeants, d’autre part, les intellectuels africains s’ouvrent à des analyses plus fondamentales : Daniel Etounga-Manguelle, cadre camerounais d’un cabinet américain d’ingénieurs-conseils, a pris conscience de ce blocage structurel essentiel que constitue l’incompatibilité entre la culture africaine et les buts que s’assignent les dirigeants du continent noir.
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