Résumé :
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« La mondialisation n’est pas l’avènement d’un espace abstrait, sans distance, sans inscriptions locales autres que précaires et résiduelles. (…) Les États restent des acteurs majeurs et ne sont pas près d’être marginalisés (du moins les grands États structurés, qui ne représentent qu’une petite minorité des États du monde). Mais ils doivent compter désormais avec des tissages transversaux puissants : celui des firmes multinationales, qui déploient non seulement leur présence commerciale, mais leurs réseaux de conception-production, celui des organisations d’une société civile mondiale en émergence. »
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