Résumé :
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La présence islamique en Afrique s'appuie sur l'enseignement de l'écriture sacrée. Elle eut pour conséquence l'invention d'autre forme d'écriture, telle que l'écriture dite 'ajmi, produit à partir d'un système de transcription des langues africaines par l'adoption de l'alphabet arabe al-hurûf al-arabiyya. Ce type d'écriture a permis de fixer des langues vernaculaires jusqu'alors orales : Haoussa, Fulfuldé, Dagomba, Wolof, Gonja, Mampurlé, et Swahili. Le fonds des manuscrits de l'Institut des Études Africaines de l'Université du Ghana a été constitué dans les années 1950. Plusieurs savants ont participé au projet de collecte de ces manuscrits. Ces manuscrits sont le témoin d'une tradition manuscrite en Afrique.
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