Résumé :
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Cet article aborde en général la question du droit d’auteur à cheval entre les droits coutumiers et le droit moderne, et en particulier les problèmes que rencontrent les cantatrices dites du Zalay dans la rétribution des redevances de droit d’auteur au Niger. Officiellement les droits d’auteur et droits connexes sont initiés par les pouvoirs publics pour assurer une protection efficace des savoirs traditionnels dont la chanson. Une enquête auprès du Bureau Nigérien de Droit d’Auteur, des créateurs et leurs ayants-droit ainsi que les usagers des œuvres fait ressortir que les chanteurs traditionnels, en particulier les cantatrices, ne sont pas rétribués à leur juste valeur pour des raisons d’ordre social, juridique et technique.
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